L’Assemblée nationale a adopté hier la proposition de loi relative à l’interdiction des portables dans les écoles et collèges. Le régime de confiscation prôné par la majorité a été adopté, mais limité : les téléphones devront être rendus aux élèves en fin de journée.

Comme on pouvait s’y attendre, les débats autour de ce texte destiné à rendre effective l’une des promesses phares du candidat Macron ont donné lieu à de nombreuses passes d’armes avec l’opposition.

Le député LR Frédéric Reiss a ainsi rapidement dénoncé une « pure opération de communication », l’interdiction du portable ayant été introduite dans le Code de l’éducation en 2010, lorsque l’UMP était aux manettes. Même son de cloche sur la plupart des autres bancs, notamment à gauche, où Elsa Faucillon (GDR) s’est élevée contre « l’absurd[ité] » de cette intervention législative.

« Ce n’est pas l’adoption d’une proposition de loi qui réglera le problème »

« Ce n’est pas l’adoption d’une proposition de loi qui réglera le problème d’un enseignant, d’un directeur d’école, d’un principal de collège qui se trouve en difficulté face à des parents (…) qui lui reprochent d’avoir confisqué un téléphone portable », a prévenu Alexis Corbière. L’élu LFI a ainsi raillé le manque de moyens dans les établissements scolaires, avant de lancer au ministre de l’Éducation : « Le jet de petit suisse, à la cantine, est un

Cet article est de Xavier Berne ( NextINpact.com )